Et j'ai toujours cru que c'était la minute fatidique, celle que je redoutais tant de passer éveillée car dans mon imaginaire pour le moins fourni ces 60 secondes étaient les plus longues qui soient. Pas au sens propre.
C'est entre 12h30 et 12h31 que morts vivants, fantômes, vampires, sorcières et autres monstres nocturnes sont de sortie. C'est donc pendant cette unique minute que je suis vulnérable.
Et bien aujourd'hui, minuit et demi quelque chose d'extraordinaire s'est produit. Et vous êtes aux premières loges.
J'ai écrit un article.
"Enfin!" diront certains.
Et moi je réitèrerai que non je n'ai rien à raconter juste un mémoire à écrire, de supers amis à apprécier et de la pluie à regretter.
Bien sûr si j'avais le temps et l'envie je vous raconterais que je ne sais toujours pas qui choisir entre Obama et Clinton, que je penche cependant pour le premier, que j'écoute en boucle Jimmy de Moriarty, qu'hélène est décidément devenue une bonne critique musicale et que le soleil pointe le bout de ses rayons au moment où je peux le moins en profiter.
Je pourrais aussi vous dire que je vais aller à Stonehenge samedi, en Ecosse en juin et que je peux certainement réciter par coeur Persuasion.
Je pourrais également m'étonner de ma drôle de vie en collocation avec des gens que je n'ai pas vu depuis deux semaines, de l'organisation des examens à Warwick et du nombre d'anglais en tongs ces derniers jours.
Je pourrais aussi vous affirmer qu'il n'est certainement plus minuit et demi.
Les monstres au placard et les cadavres sous le lit.
Faites de beaux rêves...
(et à dans quatre mois pour le prochain article!)
Bien sûr si j'avais le temps et l'envie je vous raconterais que je ne sais toujours pas qui choisir entre Obama et Clinton, que je penche cependant pour le premier, que j'écoute en boucle Jimmy de Moriarty, qu'hélène est décidément devenue une bonne critique musicale et que le soleil pointe le bout de ses rayons au moment où je peux le moins en profiter.
Je pourrais aussi vous dire que je vais aller à Stonehenge samedi, en Ecosse en juin et que je peux certainement réciter par coeur Persuasion.
Je pourrais également m'étonner de ma drôle de vie en collocation avec des gens que je n'ai pas vu depuis deux semaines, de l'organisation des examens à Warwick et du nombre d'anglais en tongs ces derniers jours.
Je pourrais aussi vous affirmer qu'il n'est certainement plus minuit et demi.
Les monstres au placard et les cadavres sous le lit.
Faites de beaux rêves...
(et à dans quatre mois pour le prochain article!)
